Mistra (ou Mystras), c’est une ville byzantine, en ruines, fondée sur un contrefort du mont Taygète. La ville étant la capitale du Despotat de Morée (Péloponnèse) disposait ses palais, ses demeures nobles, ses monastères, ses églises et ses fortifications. L’ architecture des palais reflète l’ essor politique et culturel que Mistra a connu. Ces éléments architecturaux rappellent le debut de la Renaissance occidentale.
L’ histoire de Mistra commence en 1249, avec la construction du château-fort par Guillaume II de Villehardouin, seigneur franc de la principauté d’ Achaϊe. La periode d’ or de Mistra commence avec le despote byzantin, fils de l’ empereur, Manuel Cantacuzène. En cette époque là Mistra devint la capitale du Despotat de Morée et garda une autonomie administrative. À Mistra, comme une métropole byzantine, se développa des courants artistiques et spirituels.
La cité se développa sur la pente d’ une colline avec la forteresse en haut, la Ville haute, la Ville moyenne et la Ville basse entrourée toute des remparts puissants. La ville, et par correspondence le cite archéologique, avait une vue panoramique sur le Mont Taygète, le Mont Parnon et la vallée de la rivière Eurota.
En plus à Mistra, comme centre religieux, se fondèrent des églises et des monastères : l’église de Sanite Sophie (église du palais), La Métropole, le Brontochion, l’ Evanghélistria, la Péribleptos, La Pantanassa.
En 1460 Mistra passa aux Ottomans.
Le site archéologique de Mistra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
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